Après avoir étudié à Changins et effectué plusieurs stages, Ludovic Zermatten a dirigé la Cave Corbassière à Saillon de 2003 à 2011 et Renaissance Vins de 2013 à 2018. Mais depuis 3 ans, il travaille sur un projet long et réfléchi. Créer des vins. Une gamme de vins inhabituels. Des vins qui reflètent le terroir auquel ils sont si fermement attachés. Après une lente maturation, les voici enfin, prêts à vous envoûter. Laissez-vous séduire.
Dégustez les vins de Z-Vins lors du 6 à 8 du jeudi 3 août !
Découvrez le fromage invité du mois, Jùscht « Swiss Mountain cheese »
«Eifach en Jùschte , c’est ainsi qu’Urs Leuenberger et les employés de la laiterie de montagne Vorderfultigen; sise dans la vallée du Gantrisch, entre Berne, Firbourg et Thoune; ont toujours décrit leur spécialité. Le terme n’est utilisé qu’en dialecte de la partie alémanique du canton de Fribourg et signifie « le juste ». Dans cette partie du canton, une bonne personne est désignée « Jùscht ». Le terme est utilisé pour une chose qui est correcte et bonne. Quel nom pourrait mieux nommer cette spécialité fromagère ?
Malgré son jeune âge, le Jùscht est très riche, mais frais et au goût lacté. C’est pourquoi le fromage rappelle le lait muesli. Un vrai « fromage gourmand », dont vous ne vous lasserez pas dès la première bouchée. Urs Leuenberger en fabrique uniquement quelques meules avec un lait issu de producteurs sis à moins d’un kilomètre de sa fromagerie. Tout en le fabriquant il peut voir les vaches paître !
Tout débute en 2004 lorsque qu’Isabelle Ançay décide de donner un nouveau tournant à sa vie professionnelle. Forte de l’expérience familiale dans le domaine viticole et de 3’700 m2 de vignes à Fully, elle se lance dans sa première production de vins. Elle encave alors 200 litres d’Humagne Blanche et de Petite Arvine. La cave du bonheur est lancée, les premières étiquettes dessinées. Elle commercialise alors son vin par bouche-à-oreille et en faisant sa propre publicité. Cette année-là, elle s’inscris auprès du laboratoire cantonal en tant que vigneronne-encaveur et deviens membre de Vitival- l’association des viticulteurs valaisans en production.
Et puis le travail a porté ses fruits… Dès 2007, elle loue des parcelles supplémentaires à Leytron, Fully et Chamoson et produit de nouveaux cépages : Fendant, Johannisberg, Gamay, Gamaret et Syrah. Actuellement, son domaine s’étend sur un peu moins d’un hectare.
Isabelle est seule à la tête de la cave, mais peut compter sur des soutiens importants. Tout d’abord celui de sa famille et notamment de sa fille Julie Defayes, viticultrice de profession, qui prête régulièrement mains forte et qui a même contribué à créer en 2017 un millésime tout particulier : A l’Arrache, un fendant partiellement filtré.
Isabelle a de la chance d’être entourée et soutenue par des ouvriers saisonniers investis et motivés, ainsi que par des amis vignerons disponibles et prêts à partager leurs forces de travail pour certaines tâches difficiles.
La Cave du Bonheur est le résultat de son travail, ainsi que de tous ceux qui ont cru en moi. A l’aube des 20 ans de la cave, c’est une véritable fierté pour Isabelle!
Dégustez les vins de la Cave du Bonheur lors du 6 à 8 du jeudi 6 juillet !
La Cave St-Pierre s’engage à conserver l’héritage de la tradition et du savoir-faire, allié à la juste dose d’innovation et de modernité, pour donner naissance à des vins à la personnalité unique, révélant les caractéristiques d’un terroir d’exception.
Au cœur du fameux vignoble de Chamoson, réputé pour sa particularité géographique constituée de schistes argileux et de calcaires, la Cave St-Pierre pratique depuis 1971 une politique résolument axée sur la qualité de ses vins et sur une variété de cépages, notamment autochtones, illustrant parfaitement la richesse des terroirs valaisans.
«Chaux» désigne une vallée du Haut Jura, large et dépouillée d’arbres. Commune du canton de Neuchâtel, La Chaux-du-Milieu se situe dans la Vallée de La Brévine, à quelques kilomètres du Locle et de la frontière française et à une altitude moyenne de 1132 m. La rudesse de son climat en fait une région – connue comme petite Sibérie de la Suisse – très typée et pleine de charme en hivers aussi bien qu’en été.
L’activité économique est essentiellement orientée vers le secteur primaire (exploitation agricole et forestière) et tous ont à cœur de préserver cette nature et en particulier ces tourbières. Ces herbages fleuris d’altitude et suivant les saisons, donnent sa richesse naturelle au lait qui y est produit et garantit aussi un approvisionnement quotidien de première qualité biologique à la fromagerie.
Le goût des vraies valeurs et d’un terroir préservé.
Produit du mois, le sérac Simon vous propose une recette facile à réaliser, à base de sérac de la laiterie.
La tartine de sérac au pesto d’ail des ours, asperges blanches du Valais, jambon cru et copeaux de rebibes d’Orsières Quantités pour 4 tartines
1. Pelez six asperges blanches du Valais, coupez le dernier cm. de l’asperge et cuisez-les 20 minutes dans de l’eau frémissante préalablement salée. Petite astuce, ajoutez dans l’eau un morceau de pain sec emballé dans un torchon. La pain absorbera l’amertume de l’asperge.
2. Prenez quatre belles tranches de pain de campagne, arrosez-les d’un filet d’huile d’olive et passez-les quelques minutes au four pour les toaster.
3. Mélangez dans un bol, un sérac de la laiterie avec un pot de pesto d’ail des ours que vous trouverez également au shop de la laiterie. Rectifiez l’assaisonnement avec du sel et du poivre.
4. Tartinez vos tranches de pain avec le mélange sérac, ail des ours.
5. Déposez sur la tartine 3 demis asperges coupées dans la longueur ainsi que deux tranches de jambon cru.
6. Déposez la tartine sur une assiette, garnissez-la avec quelques pousses, des pignons de pain et quelques copeaux de rebibes d’Orsières, arrosez d’un filet d’huile d’olive vierge et servez.